- EAN13
- 9782381960425
- ISBN
- 978-2-38196-042-5
- Éditeur
- Monsieur Toussaint Louverture
- Date de publication
- 16/09/2021
- Collection
- Les grands animaux
- Nombre de pages
- 304
- Dimensions
- 19 x 12,8 x 1,9 cm
- Poids
- 232 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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9.50
Dans un futur lointain, après que les feux nucléaires ont ravagé le monde – le Grand Boum –, ce qui reste des hommes est revenu à l’âge de fer, leur survie sans cesse mise en péril par des chiens mangeurs d’homme et des clans rivaux. La gnorance, la preuh et les superstitions ont pris le pouvoir.
La langue n’est désormais plus qu’un patois menaçant et vif dans lequel subsistent par fragments les connaissances du passé. C’est là qu’Enig Marcheur, douze ans, va prendre la décision inédite de coucher par écrit ses aventures hors normes à la poursuite de la Vrérité en revenant sur les pas des hommes à l’origine du Sale Temps.
Road movie « monty pynchonesque », Enig Marcheur de Russell Hoban est avant tout une œuvre profondément humaine qui s’interroge tout à la fois sur la survie, les croyances, la politique, la manipulation et l’espoir. Raconté avec les mots d’un enfant dans la seule langue qu’il connaît, ce livre propose un voyage intimiste d’une rare intensité dans des contrées menaçantes.
Publié pour la première fois en 1980, qualifié de chef d’œuvre, de livre culte et de classique, ce roman post-apocalyptique, défi de traduction à la croisée des univers de Vonnegut, Pynchon, Self et McCarthy, est pour la première fois proposé en parlénigm.
« À s’en tordre la langue. On ne peut pas lire Enig en pointillés. Il faut prendre le temps de s’y plonger, de se laisser porter par le flot, pour ne plus déchiffrer et, enfin, parvenir à nager en eaux troubles. » — Libération
« Une expérience de lecture unique et troublante. » — Les Inrocks
« Le lecteur constatera que ces jeux de langage excèdent le caractère superficiel du phrasé pour en contaminer les strates les plus profondes : si toute langue dessine une vision du monde, alors celle d’Enig est bien fruste, incapable qu’elle est d’en énoncer la moindre linéarité. Les yeux de l’enfant n’enregistrent qu’une addition d’éclats mystérieux dont rien ne vient déterminer le sens. Toute la beauté de la quête d’Enig, parcourant de long en large un Kent reconnaissable malgré une toponymie revisitée, se situe là, dans la reconstruction laborieuse, arbitraire, nécessaire du sens à donner à l’horreur de ce “Sale temps”. » — Le Matricule des anges
« Ce n’est pas un livre sur le passé travesti en roman sur l’avenir. Au contraire, c’est un livre sur l’illusion du progrès, un livre sur ce rêve humain et confus qu’est l’Histoire, un livre sur les différentes facettes de la conscience. C’est un livre grandiose, un livre exigeant, un livre déstabilisant. » — Will Self
La langue n’est désormais plus qu’un patois menaçant et vif dans lequel subsistent par fragments les connaissances du passé. C’est là qu’Enig Marcheur, douze ans, va prendre la décision inédite de coucher par écrit ses aventures hors normes à la poursuite de la Vrérité en revenant sur les pas des hommes à l’origine du Sale Temps.
Road movie « monty pynchonesque », Enig Marcheur de Russell Hoban est avant tout une œuvre profondément humaine qui s’interroge tout à la fois sur la survie, les croyances, la politique, la manipulation et l’espoir. Raconté avec les mots d’un enfant dans la seule langue qu’il connaît, ce livre propose un voyage intimiste d’une rare intensité dans des contrées menaçantes.
Publié pour la première fois en 1980, qualifié de chef d’œuvre, de livre culte et de classique, ce roman post-apocalyptique, défi de traduction à la croisée des univers de Vonnegut, Pynchon, Self et McCarthy, est pour la première fois proposé en parlénigm.
« À s’en tordre la langue. On ne peut pas lire Enig en pointillés. Il faut prendre le temps de s’y plonger, de se laisser porter par le flot, pour ne plus déchiffrer et, enfin, parvenir à nager en eaux troubles. » — Libération
« Une expérience de lecture unique et troublante. » — Les Inrocks
« Le lecteur constatera que ces jeux de langage excèdent le caractère superficiel du phrasé pour en contaminer les strates les plus profondes : si toute langue dessine une vision du monde, alors celle d’Enig est bien fruste, incapable qu’elle est d’en énoncer la moindre linéarité. Les yeux de l’enfant n’enregistrent qu’une addition d’éclats mystérieux dont rien ne vient déterminer le sens. Toute la beauté de la quête d’Enig, parcourant de long en large un Kent reconnaissable malgré une toponymie revisitée, se situe là, dans la reconstruction laborieuse, arbitraire, nécessaire du sens à donner à l’horreur de ce “Sale temps”. » — Le Matricule des anges
« Ce n’est pas un livre sur le passé travesti en roman sur l’avenir. Au contraire, c’est un livre sur l’illusion du progrès, un livre sur ce rêve humain et confus qu’est l’Histoire, un livre sur les différentes facettes de la conscience. C’est un livre grandiose, un livre exigeant, un livre déstabilisant. » — Will Self
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